
L'homme qui plantait des arbres
Adaptation théâtrale, d’après le roman de Jean Giono
augmenté de poèmes de Jules Supervielle, Roberto Juarroz et Tomas Tranströmer,
et d’une parodie de discours politique sur l’écologie.
La compagnie Les Bienveillantes propose une nouvelle lecture du roman de Jean Giono, et invite le spectateur à suivre les pas d’un homme à la recherche de son humanité à travers les affres du vingtième siècle et de ce début du vingt-et-unième.
Une forme de quête initiatique dans laquelle le rapport d’un homme à la nature, et à sa propre existence, va se modifier, au gré de sa rencontre plusieurs fois répétée, durant plusieurs décennies, avec un berger planteur d’arbres, de sa confrontation à la guerre, aux guerres, et à la violence du monde.
Comment composer avec cette brutalité, avec la mort d’êtres aimés, et avec des modes de vie destructeurs qui pourraient mener le monde à sa perte ?

Le personnage / narrateur de cette histoire va convoquer ce qui peut l’aider à traverser les épreuves : la poésie comme transcendance du malheur, ou l’humour comme échappatoire à la morosité, au moyen d’un pastiche de discours politique contemporain de notre époque sur
l’écologie.